Edith Ouss
Comme Icare fuyant le minotaure grâce aux ailes qu’il a construites avec son père, et qui les perd pour avoir volé trop près du soleil, les Aéroports de Paris ont adopté une dynamique dangereuse. En construisant le nouveau terminal 4 de l’aéroport de Roissy pour dépasser les capacités de la structure actuelle, les ADP risque d’entraîner une hausse du trafic aérien de 38 % au-dessus de Roissy: soiune catastrophe écologique en terme d’impact sur l’environnement local et le climat mondial.
Accepter que le trafic aérien soit multiplié, c’est se brûler les ailes.
Élus, associations et citoyens, soudés dans le collectif “NON au terminal 4”, se battent activement contre ce projet.

Licence : CC BY-NC-ND 4.0